CSDHI – Le régime iranien a procédé comme désormais à son habitude à une exécution collective. Le 26 aout à l’aube, dans la ville portuaire de Bandar-Abbas dans le sud de l’Iran, il a fait pendre cinq détenus à la fois.
Idriss Hossein-Nejad, 41 ans, et Sajad Ezat-Abadi, 26 ans, figurent au nombre des exécutés. L’identité des autres n’a pas été révélée. La pendaison s’est déroulée dans l’enceinte de la prison.
Confit de crises, le régime des mollahs s’est mis depuis l’arrivée de Rohani à exécuter à tour de bras. Une véritable frénésie exterminatrice. Paniqué par le vent de révolte qui agite les peuples du Moyen-Orient, il voit arriver son tour à la vitesse grand V sur la check-list de la fin des dictatures. Il s’imagine donc qu’en tuant, persécutant et mutilant à grande échelle, il pourra éviter ce grand coup de balai qui doit l’envoyer dans la poubelle de l’histoire. Le seul problème c’est qu’il ne fait qu’attiser la colère et renforcer le potentiel explosif de la société iranienne.