Communiqué de presse du Président de l’intergroupe des Amis d’un Iran Libre au Parlement européen :
A l’occasion du 10 octobre, Journée européenne et mondiale contre la peine de mort, les Amis d’un Iran Libre au Parlement européen tirent une fois de plus la sonnette d’alarme sur le nombre record d’exécutions perpétrées par le gouvernement iranien.
Depuis le mois d’août 2013, lorsqu’Hassan Rohani a pris ses fonctions de président « modéré », plus de 1000 exécutions – la plupart du temps annoncées – ont eu lieu en Iran. Au moins 27 femmes et 12 prisonniers qui étaient mineurs au moment de leur arrestation, ainsi que 20 prisonniers politiques, font partie des personnes pendues, de nombreuses en public. Un certain nombre de prisonniers ont également été tués sous la torture durant la même période, selon les informations.
Le Rapporteur spécial de l’ONU sur la situation des droits de l’homme en Iran, le Dr Ahmed Shaheed, dans son nouveau rapport d’octobre 2014, a mis en garde : « L’exécution de personnes dans l’exercice de leurs droits protégés, y compris la liberté d’expression et d’association, est profondément troublante. Les membres des groupes de minorités ethniques, en particulier ceux soutenant les droits religieux ethnoculturels, linguistiques ou minoritaires, semblent être de façon disproportionnée accusés de ‘Guerre contre Dieu’ et de ‘corruption sur Terre’, parfois apparemment pour avoir exercé leurs droits d’expression pacifique et d’association ».
S’exprimant depuis Bruxelles, Gérard Deprez, Président des Amis d’un Iran Libre au Parlement européen qui regroupe de nombreux députés de divers groupes politiques, a souligné : « L’abolition de la peine de mort est au cœur de nos valeurs européennes et doit être promue dans tous nos contacts avec les autres Etats ».
« L’augmentation alarmante des exécutions en Iran rend plus que jamais urgent pour l’Union Européenne d’adopter une nouvelle politique qui obligerait ce pays à mettre fin à l’application de la peine capitale ».
M. Deprez a appelé Federica Mogherini, dont le mandat de nouvelle Haute représentante de l’Union Européenne pour la politique étrangère et la sécurité a été approuvé par la Commission des Affaires étrangères du Parlement européen en début de semaine, à faire d’ « une nette amélioration des droits de l’homme une condition préalable » aux relations futures de l’ensemble de l’UE avec Iran.
Bureau de Gérard Deprez, eurodéputé