CSDHI – Arrêté et emprisonné à l’âge de 14 ans pour un homicide par accident, le jeune Fardine Jafarian a été exécuté à l’aube du 18 octobre, dans un ciel rouge sang, à la prison centrale de Tabriz, dans le nord-ouest de l’Iran.
La nouvelle de sa pendaison a été révélée par l’Association des militants de la démocratie et des droits de l’homme en Iran, Harana.
Un proche de cet adolescent à confié à Harana : « cet ado a tué par accident son propre ami dans une dispute. Il venait d’avoir 18 ans, et ils l’ont pendu à l’aube. La famille de la victime n’a pas voulu le gracier. »
Le régime iranien, qui bat tous les records en matière d’exécutions dans le monde, pousse le vice à violer toutes les conventions dont il est signataire, en attendant que les délinquants juvéniles atteignent l’âge de la majorité, 18 ans, pour les exécuter.
Le silence de la communauté internationale face à ces crimes sans nom, encourage les bourreaux en place à Téhéran à poursuivre ses ravages.