CSDHI- Sept autres prisonniers ont été pendus en public en Iran alors que les exécutions continuent de grimper sous le règne d’Hassan Rohani.
Plus de 1 000 hommes, femmes et jeunes gens ont été mis à mort depuis que l’arrivée au pouvoir du soi-disant leader « modéré », il y a 18 mois.
Mercredi, deux hommes nommés, Ali M et Ali Q ont été pendus en public pour « délit » dans la ville de Mashhad, située au nord-est.
Un groupe de cinq détenus a été pendu dans la prison de Gohardacht dans la ville de Karaj. Ils faisaient partie d’un groupe de neuf personnes, placées en isolement, mardi. Les quatre autres ont été renvoyés dans leurs cellules après que leur exécution ait été retardée.
Les deux hommes ont également été pendus dans le quartier de Ghasem Abbad, dans la ville de Mashhad à 9h30 du matin, heure locale.
Une vidéo diffusée sur Internet, cette semaine, montre les familles des huit prisonniers exécutés frappées par le chagrin, pleurant leurs proches, dont les corps placés dans des sacs noirs étaient alignés devant eux dans une morgue.
La vidéo a été secrètement enregistrée sur un téléphone mobile par un témoin oculaire qui a déclaré qu’un groupe de personnes était pendu secrètement, chaque jeudi, dans la ville de Kerman.
Le témoin oculaire a déclaré : « De nombreuses exécutions dans cette ville sont effectuées pour des délits liés à la possession de drogues. Habituellement, ce sont des jeunes qui ont grandi comme des orphelins et en raison de la pauvreté, constituent à présent le seul soutien de leur famille ».
La flambée des violations des droits de l’homme en Iran, y compris l’augmentation sans précédent du nombre d’exécutions, la vague d’attaques à l’acide organisées par l’Etat contre les femmes, ainsi que la répression continue contre des minorités religieuses et ethniques, les blogueurs, les journalistes et les militants se déroulent dans une atmosphère de mécontentement public qui augmente contre le régime, mais aussi en l’absence d’action internationale concernant la violation continue des droits de l’homme.