CSDHI – Mme Radjavi appelle à une ferme condamnation des exécutions et le renvoi du dossier du régime à la Cour pénale internationale.
Mme Maryam Radjavi, présidente élue de la Résistance iranienne, a exprimé sa profonde aversion pour les agissements oppressifs du fascisme religieux au pouvoir en Iran contre les familles des six prisonniers politiques sunnites pendus hier. Elle a déclaré : « Des mesures telles que le refus de remettre les corps de ces martyrs à leurs familles ou empêcher leur inhumation dans le Kurdistan et l’interdiction de cérémonies en leurs mémoires démontrent la peur du régime de la colère de ces crimes inhumains et le l’écœurement, du peuple et tout particulièrement des vaillants jeunes du Kurdistan. «
Elle a appelé le peuple iranien à travers le pays, en particulier les jeunes, d’exprimer leur solidarité et de se mobiliser pour aider les familles des martyrs.
Mme Radjavi a ajouté: «Le régime médiéval du Guide Suprême, en proie à des crises internes et externes, a trouvé son salut que dans la recrudescence sans précédent des exécutions de masse et arbitraires. Cependant, ces tentatives ignobles et répressives ne pourront sauver ce régime de son renversemnt inévitable par le peuple et l’Armée de libération « .
Le mercredi 4 Mars, en plus des six prisonniers politiques, le régime des mollahs a pendu 15 autres prisonniers dans la prison de Ghezel Hessar.
Mme Radjavi a appelé la communauté internationale, en particulier le Secrétaire général de l’ONU et le Conseil de sécurité, l’Union européenne et les Etats-Unis à condamner sans équivoque la tendance croissante des exécutions et à adopter des mesures immédiates pour faire cesser ces exécutions et d’en déférer ce dossier des crimes du régime des mollahs à la Cour pénale internationale. Elle a souligné que le silence et l’inaction encouragent ce régime à poursuivre ses atrocités afin de prévenir les soulèvements populaires, qu’il a terriblement besoin d’éviter durant les négociations sur son programme nucléaire.
Mercredi après-midi, après des heures d’attente et après avoir donné de fausses promesses aux familles des prisonniers politiques exécutés dans un cimetière à Karaj, les agents du régime ont dit aux familles que les corps ne leurs seront pas restitués. Les autorités ont même refusé aux familles de voir les corps de leurs proches ou de participer à laver les corps et de procéder aux cérémonies religieuses pour les inhumations, conformement à leurs propres rituels.
Certain de ces six prisonniers politiques avait été emprisonnés depuis 2009 et certains depuis 2011. Ils ont été gravement torturés et avaient entamé une grève de la faim pendant une longue période.
Après ces exécutions, un groupe de prisonniers politiques ont déclaré dans une communiqué qu’ils ont fait publier au sujet de leurs compagnons de cellule : « Ces jours-ci, le régime fait marcher sa machine d’exécutions avec une extrême sauvagerie.
En seulement trois jours, il a fait exécuter 60 personnes, six d’entre eux étaient des prisonniers de conscience sunnites. Accélérer les exécutions dans des conditions où le régime a besoin de la susciter l’indulgence de l’Occident pour arriver à un accord dans le dossier suspect et aventuriste de son programme nucléaire, s’explique seulement par la grande frayeur qu’il ressent du soulèvement populaire, des conflits internes, des crises sociales et de la désintégration de son système. Cependant, les pressions extrêmes causées par la pauvreté généralisée et l’oppression, ont entrainé une situation sociale au point de non-retour « .
Source : Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne