CSDHI – Le ballet macabre continue en Iran. C’est un jeune de 27 ans qui vient d’être pendu le 9 mai à la prison Lakan de la ville de Racht, situé au nord de l’Iran sur les bords de la Caspienne. La pression est telle dans les pénitenciers que les détenus se révoltent.
Le 9 mai, les prisonniers de la section 4 de la prison de Gohardacht (banlieue de Téhéran) ont protesté contre l’installation d’équipements de brouillage des communications très puissant et la poursuite des pressions et tortures sur les prisonniers politiques en Iran. Ils scandaient « vive la liberté, à bas la dictature », « à bas le régime des pendaisons ».
L’installation de ces équipements vise à perturber les communications des prisonniers politiques. Les ondes de brouillage, cancérigènes, mettent en danger la santé et le bien-être des prisonniers qui se plaignent de sécheresse des muqueuses, de douleurs musculaires, de nausées, de migraines, de troubles de la vue et d’engourdissement permanent.