CSDHI – Des jeunes courageux s’en prennent aux bourreaux lors d’une exécution publique à Karadj. Le 29 juillet, des jeunes courageux à Karadj (dans la banlieue de Téhéran) s’en sont pris à coups de pierres aux bourreaux de Khamenei lors de l’exécution de trois jeunes en place publique, faisant échouer la tentative du régime de créer une atmosphère de terreur.
De crainte de voir s’étendre la colère populaire, les agents ont vite remballé leur mise en scène macabre et quitté les lieux.
Paridokht Mola’ifar, une mère de 43 ans, a été exécutée le même jour à la prison de Ghezel-Hessar à Karadj.
Le 27 juillet, onze prisonniers âgés de 25 à 35 ans ont été exécutés à Ghezel-Hessar et à la prison centrale de la même ville. Neuf ont été pendus ensemble dans cette maison d’arrêt.
Les autres crimes du régime durant cette période se déclinent comme suit : quatre exécutions à Ispahan le 31 juillet, quatre hommes et une femme exécutés à Kerman, une pendaison à Ardebil le 30 juillet, une exécution à Tabriz le 29 juillet, six pendaisons dans les villes d’Ilam, Zahedan et Bandar-Abbas les 27 et 28 juillet.
Ce nombre élevé d’exécutions en une semaine, en plus de l’annonce de la condamnation à mort du prisonnier politique Mohamad-Ali Taheri et la destruction d’une mosquée sunnite à Téhéran le 29 juillet en marge de la visite de hauts responsables européens en Iran, montre une triste réalité : pour garantir sa survie, surtout après avoir avalé la coupe de poison du nucléaire, le régime des mollahs ne voit d’autre solution que celle d’intensifier la répression et les exécutions.
Dans ce contexte, les relations inconditionnelles des gouvernements occidentaux avec la dictature religieuse ne feront que l’encourager dans ses atteintes flagrantes aux droits humains en Iran.
Source : Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne