CSDHI – La Résistance iranienne appelle les défenseurs des droits humains et les organisations onusiennes à protester contre un nouveau procès organisé par les mollahs en Iran pour condamner à mort le prisonnier politique Mohammad-Ali Taheri.
L’annonce de ce procès criminel, le 29 juillet, parallèlement à l’exécution de 22 prisonniers, dont deux femmes, et trois pendaisons publiques du 27 au 30 juillet, intervient en marge de la visite de hauts responsables européens en Iran.
Cela démontre combien les mollahs ne peuvent se passer de torture ni d’exécutions, ne serait-ce qu’une semaine, voire un jour, pour préserver leur ignoble régime et que les relations inconditionnelles des gouvernements occidentaux ne feront que l’encourager à opprimer le peuple iranien.
La condamnation à mort de Mohammad-Ali Taheri, détenu depuis quatre ans pour « corruption sur Terre conduisant à égarer autrui » intervient en dépit d’un précédent verdict de cinq ans de prison, 900 millions de tomans d’amende et 74 coups de fouet pour « outrage aux valeurs sacrées, usurpation de titres universitaires et publication d’ouvrages déviants » (agence de presse officielle Mizan, 29 juillet 2015).
Alors que sa peine de prison arrivait à terme, les autorités criminelles ont décidé d’organiser un nouveau procès pour l’envoyer dans le couloir de la mort.
Source : Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne