CSDHI – Le régime iranien a pendu un homme en public dans la ville d’Eghlid, dans le sud de l’Iran. L’homme, dont l’identité n’a pas été révélée, a été pendu dimanche. Les informations font également état de l’exécution secrète, mardi dernier, d’un groupe de dix prisonniers à la prison centrale de Qom.
Immédiatement après l’accord sur le nucléaire, le régime des mollahs a lancé une nouvelle vague d’exécutions, dont plusieurs cas de pendaisons en groupe.
Au cours des onze derniers jours, au moins 57 prisonniers, dont deux femmes, ont été exécutés en Iran et certains l’ont été sur la place publique.
Par ailleurs, le régime iranien a amputé lundi la main et le pied d’un détenu dans une prison de Machad, au nord-est de l’Iran. Le prisonnier, identifié comme Rahman K., a eu la main droite et le pied gauche sectionné par les autorités. Il était accusé de braquage contre une banque avec un complice, identifié comme Mehdi R.
Les deux ont été condamnés par les autorités sous le chef de « mohareb» ou «guerre contre Dieu». On ne sait pas quand la sentence d’amputation de Mehdi sera mise en œuvre ou si elle l’a déjà été.
Selon le quotidien officiel Khorasan, les deux hommes devront également purger une peine de prison prolongée.
Face à l’escalade du mécontentement populaire et incapable de répondre aux demandes légitimes de la majorité du peuple iranien qui vit sous le seuil de pauvreté, le fascisme religieux au pouvoir en Iran – assimilé à Daech par le peuple iranien – a récemment ajouté à l’intensité de la répression.