CSDHI, le 30 décembre – « Quand Khomeiny est revenu en Iran, il avait déclaré dans un discours au grand cimetière téhéranais de Behecht-e-Zahra que le chah avait fait de l’Iran un grand cimetière et que lui allait le transformé en jardin.
Khomeiny, a tué nos enfants et les a enterrés et nous les mères en fleurissant leurs tombes, nous avons effectivement transformé le pays en jardin », a dénoncé avec courage la mère du prisonnier politique Afchine Ossanlou.
Elle s’exprimait à la cérémonie anniversaire de la mort d’un jeune anifestant de la révolte de 2009 en Iran, Mostafa Karim-Beigui, qui avait été délibérement écrasé par une voiture de patrouille de police.
Le régime en Iran continue de pendre. Ainsi donc le 26 décembre a-t-il exécuté trois détenus, Behrouz Amiri, Rahman Kazem-Zadeh et Ali Hassanvand dans la ville de Khorramabad, dans l’ouest de l’Iran.
Ce qui porte à 51 les pendaisons du mois de décembre et à 966 celles de l’année 2015. Des chiffres certainement éludés par la délégation parlementaire française qui a fait une petite escale de trois jours en Iran, sous la houlette de Gérard Larcher à la mi-décembre, pour préparer la venue à Paris du président des mollahs Rohani, expert en cordes, poutres et cercueils, avec à son actif plus de 2000 exécutions en deux ans et demi de mandat.