CSDHI, le 25 janvier 2016 – L’Iran est l’un des seuls et rares pays qui tue encore des mineurs délinquants. Selon un rapport rédigé par Amnesty International, intitulé « Growing up on death row : The death penalty and juvenile offenders in Iran », révèle que l’Iran continue de condamner à mort des jeunes gens tout en présentant ces actes indéfendables comme des avancées majeures de leurs réformes qui n’abolissent pas le recours à la peine de mort sous prétexte que ce sont des mineurs.
À l’heure où l’Iran fait son retour sur la scène diplomatique internationale, il est crucial que les dirigeants mondiaux, comme François Hollande, évoquent avec les autorités iraniennes ces jeunes condamnés à mort.
Pendre des jeunes, des enfants, constitue une violation ahurissante de l’interdiction absolue d’avoir recours à la peine capitale contre des personnes qui avaient moins de 18 ans au moment des faits. Cette position met en évidence le mépris de l’Iran pour les droits des mineurs.
Au moins 73 condamnés de ce type ont été exécutés entre 2005 et 2015. Selon les Nations unies, au moins 160 personnes qui étaient mineures au moment des faits qu’on leur reproche se trouvent actuellement dans le quartier des condamnés à mort.
Ce chiffre est sans doute bien en-deçà de la réalité, car les informations relatives sur la peine de mort en Iran sont souvent entourées de secret.