CSDHI – Les fêtes du Nouvel An de mars en Iran sont passées, le gros bâton du Conseil des droits humains de l’ONU est également passé. Alors le régime des mollahs qui avait ralenti les exécutions en espérant ne pas être dénoncé et condamné – il l’a été heureusement – pour son quasi millier de pendaisons en 2015 redémarre sa machine à tuer.
Les bourreaux sont de retour. A l’aube du 9 avril, ils ont pendu à la prison de Lakan de la ville de Racht (nord de l’Iran) un homme de 36 ans. Rachid Kouhi était en prison depuis 2011. Un procès inique l’avait condamné à mort et il n’a pu bénéficier d’aucune chance de faire appel. Amnesty avait appelé à l’annulation de sa peine de mort.
La justice, ou plutôt l’injustice, en Iran est prononcée par des mollahs qui ont toute lattitude pour rendre les verdicts qu’ils veulent en s’appuyant sur des fatwas de leur production ou celles de Khomeiny, fondateur de la dictature religieuse et grand criminel contre l’humanité du XXeme siècle. On imagine les lois de celui qui a lancé le terrorisme international, la non reconnaissance des frontières, les attentats à la bombe et les prises d’otages en guise de diplomatie. On imagine aussi à quoi ressemble sa législation quand ce régime intégriste islamiste est fondé sur la répression des femmes et des fillettes, dépossédées de leurs droits et de leur identité humaine.
ll faut s’attendre désormais à voir à nouveau les potences s’activer avec frénésie.