CSDHI – Les potences n’ont pas chômé la semaine passée en Iran, les bourreaux n’ont plus. La répression est d’ailleurs un secteur qui ne connait pas de crise en Iran depuis 37 ans. Plein emploi, développement permanent, gros chantiers du bâtiment – d’ailleurs les grues servent à pendre – et pics de croissance lors des chasses aux femmes. Un autre secteur en profite pleinement : médecins légistes, pompes funèbres et cimetières qui prospèrent en Iran.
On se retrouve devant ce paradoxe d’organes de sécurité dotés de technologiques ultra pointues pour contrôler la population, et de chatiments barbares comme les amputations, le fouet, les yeux crevés, la lapidation et autres supplices de l’âge obscur de l’humanité.
Notons en passant que les entrepreneurs tentés de s’aventurer dans le commerce de cette technologie risquent des poursuites judiciaires en Europe et une tache très noire sur leur image.
Les potences ont donc encore fonctionné la semaine passée. Les quatre pendaisons du 19 avril à Oroumieh dans le nord-ouest de l’Iran et les deux autres à Machad dans le nord-est avaient été dénoncées. Elles ont été immédiatement suivies le 20 avril d’un homme à Bandar-Abbas, le 23 avril d’un jeune de 25 ans à Zahedan (sud-est) et le 24 avril d’un jeune de 27 ans à Sari dans le nord. Aux quatre coins du pays.
Pas un mot dans la presse occidentale. Un silence religieux. Le silence est d’or, dit le dicton…