CSDHI – Les potences ont encore bien fonctionné la semaine passée en Iran. Les quatre pendaisons du 19 avril à Oroumieh dans le nord-ouest et les deux autres à Machad le même jour dans le nord-est avaient été dénoncées. Elles ont été immédiatement suivies le 20 avril de la pendaison d’un homme à Bandar-Abbas (sud), le 23 avril d’un jeune de 25 ans à Zahedan (sud-est) et le 24 avril d’un jeune de 27 ans à Sari dans le nord. Aux quatre coins du pays.
Cela fait 37 exécutions au mois d’avril.
Dix prisonniers viennent d’être transférés en isolement dans diverses prisons de Karadj et de de Zahedan pour être exécutés. La Résistance iranienne a lancé un appel aux instances internationales pour les sauver.
Le 18 avril, le mollah Sadegh Laridjani, bourreau en chef à la tête du judiciaire, prenait la défense de la peine de mort en Iran : « Selon les lois de la République islamique, nous n’exécutons pas par souci de tuer des gens. Non, c’est le talion, c’est une sorte de droit. » Rohani le président des mollahs avait aussi qualifié la peine de mort comme une « commandement divin » et « des lois du parlement qui appartient au peuple ».