CSDHI – L’Iran est dans un état écologique cataclysmique. Destruction des forêts, assèchement des lacs et des cours d’eau, tarissement de la nappe phréatique, pollution de l’air à couper au couteau.
Comment s’étonner de cette éradication de la vie naturelle quand on voit avec quel acharnement les mollahs éradiquent les humains? Pour ce seul mois d’aout, 86 exécutions ont endeuillé le pays, dont 26 politiques, 6 en public et la 71e femme pendue sous le mandat de Rohani.
Ainsi donc on est en droit de se demander s’il n’est pas irréaliste de vouloir traiter d’un mal sans s’attaquer à sa racine. On ne peut régler les graves crises écologiques en Iran sans un changement de cap politique à 180°.
Ecologie et la dictature sont antagonistes. Prenons à titre d’exemple la région du Sistan-Balouchistan dans le sud-est de l’Iran. Les lacs sont à sec, les cours d’eau sont à sec. Les tempêtes de sable et de poussière que les lits asséchés soulèvent sont légions et frappent les populations locales, qui développent de nouvelles maladies respiratoires. Des populations poussées à l’exode rural en raison de la sécheresse.
Mais lorsqu’on examine la géographie humaine, on s’apperçoit que cette pénurie d’eau s’accompagne aussi par une pénurie d’hommes. Dans cette région particulièrement réprimée, des villages entiers n’ont plus d’hommes. Ils ont tous été exécutés. Et le même schéma est en train de se dessiner au Kurdistan d’Iran.
Les compagnies françaises qui virevoltent autour des ministres français en visites officielles en Iran, comme Ségolène Royale, ne pourront jamais ramener ces hommes dans leurs foyers. C’est pour cela qu’il ne pourront pas non plus ramener l’eau dans la région.
Face à un régime aussi sournois en quête d’image sur la scène internationale, et si cruel envers sa population, on en arrive à ce surprenant paradoxe que les banques françaises font bien de ne pas accompagner les entreprises françaises aux pays des mollahs. Pour une fois, elles font preuve de sagesse, même sans le vouloir.
Il est évident que l’argent ne fera pas revivre le pays, et surtout pas sa population. Tout contrat étranger passé en Iran est signé avec une compagnie appartenant aux gardiens de la révolution. C’est donc de l’argent dont le régime se servira pour graisser la patte des bourreaux, financer la guerre en Syrie et ses bombes au Napalm, et surtout financer et alimenter le terrorisme dans le monde. Surtout ne pas alimenter le fauve qui nous dévorera.
Madame Royal peut bien se réjouir à l’avance d’une « coopération » avec ces Terminators et envisager dès à présent de retourner en Iran février. Cependant elle peut être assurée qu’elle n’y verra pas plus d’eau ni moins de pollution. Par contre, elle pourra ajouter des centaines de pendaisons au macabre bilan des mollahs, et autant de veuves et de mères endeuillées.
Les Iraniens souffrent de la pollution et de la crise de l’eau, mais ils souffrent surtout et avant tout de l’absence totale de liberté. C’est de cette soif-là qu’il faut les soulager. Une condamnation des exécutions sur place fera à tous les Iraniens l’effet d’un verre d’eau dans le désert.
