CSDHI- A Sassari, en Italie, une conférence a eu lieu à l’Université centrale à la mémoire de dizaines de milliers d’opposants politiques exécutés par le régime iranien en 1988.
La conférence a été largement couverte dans la presse et les réseaux sociaux.
Le président de l’université de Sassari a déclaré (via sa page Facebook) : « La ville de Sassari, elle aussi, rejoint les Iraniens défenseurs de liberté et les partisans du mouvement pour la justice en faveur des 30 000 prisonniers politiques massacrés en Iran au cours de l’été 1988, crime contre l’humanité commis par le régime iranien. »
« La conférence, organisée par l’Association des jeunes Iraniens en Italie, visait à attirer l’attention sur le massacre (de plus de 30 000 prisonniers politiques au cours de l’été 1988) qui est une tragédie cachée et une partie de l’oppression actuelle dont souffrent les Iraniens. »
La même chaîne a également parlé de l’aggravation de la situation des droits humains en Iran depuis la nomination de Hassan Rohani, soulignant que le nombre de pendaisons est à la hausse.
Parmi les participants figuraient Nicola Sanna, maire de Sassari, un représentant d’Amnesty International, un représentant d’Amalia Eskiro, et le président de la commission culturelle de Sassari, Rafaela Sao. Ils ont tous félicité les femmes de la Résistance iranienne, leur rendant hommage pour leurs acquis et ont invité le public à poursuivre cette campagne.
Le journal « La Nuova Sardegna » a décrit sous le titre « Iran, homicides cachés et droits humains piétinés »comment la Résistance iranienne a révélé ce massacre de 1988 : « Aujourd’hui, la situation en Iran n’est pas différente. La preuve en est le dernier rapport annuel du Secrétaire général de l’ONU qui montre le nombre élevé d’exécutions, y compris de mineurs, ainsi que la poursuite de la peine capitale. Le séminaire a également été soutenu par Amnesty International et d’autres organisations ».
Source : Stop Fundamentalism