CSDHI – Le représentant du régime iranien dans des négociations avec l’Union Européenne a déclaré que Téhéran ne peut et ne va pas abandonner sa ligne rouge des exécutions dans le pays.
Le vice-ministre des Affaires étrangères du régime, Majid Takht-Ravanchi, a déclaré explicitement que le pays n’arrêterait pas les exécutions. La résistance iranienne, le CNRI, qualifie cette déclaration de scandaleuse et estime que des résultats rapides ne ressortiront pas des négociations, et que cela pourrait prendre plusieurs années pour que le changement arrive. Il a affirmé que les négociations sur les droits de l’homme sont un effort pour stopper la «phobie de l’Iran» et «blanchir le visage lamentable du fascisme religieux qui est le parrain du terrorisme d’État et détient le record du monde pour la plupart des exécutions par habitant».
Par conséquent, le dialogue sur les droits humain n’est rien d’autre qu’un instrument pour faciliter le commerce avec les mollahs, un stratagème pour lever les sanctions et empêcher la mise en oeuvre de nouvelles sanctions.
Takht-Ravanchi, dans une interview à ILNA, une agence de presse officielle, a déclaré : « Nous n’abandonnerons pas nos lignes rouges dans les négociations sur les droits humains. Nous leur avons aussi dit que nous avions des points faibles à certains égards. Quand on discutera de la question des exécutions, je dirai que nous appliquons la peine de mort dans le contexte de nos lois, et ce n’est pas quelque chose que nous pourrions laisser de côté … cela est clair tant pour nous que pour eux. En dehors de cela, il y a des questions sur lesquelles, grâce à une interaction, nous pouvons rapprocher nos points de vue … Bien sûr, dans certains domaines pour lesquels nous suivons le commandement explicite du Coran, comme le Qesas (représailles), ce ne sont pas des questions au sujet desquelles les diplomates pourraient rapprocher leurs points de vue à travers des méthodes différentes ».
La haine internationale envers la tendance du régime pour les exécutions et le terrorisme s’assimile à la «phobie de l’Iran», prétend-il. « La phobie de l’Iran s’est enracinée en Occident au fil des ans. Cela est en partie dû à la question des droits de l’homme. Par interaction, nous pouvons mettre en échec les tentatives que nos ennemis ont construites pour la « phobie de l’Iran ».
Le CNRI déclare : «Comme l’a souligné la Résistance iranienne depuis trois décennies, ce régime ne peut même pas survivre un seul jour sans exécution, torture et meurtre. Il doit faire face à des sanctions et à des punitions pour ses crimes contre l’humanité. Toute négociation avec ce régime sauvage sur les droits de l’homme ne fait qu’alimenter la machine de répression et d’exécution ».
Source : Stop au Fondamentalisme