Iran Manif - La vague récente d'exécutions collectives en Iran touche les personnes arrêtées lors des émeutes de l'essence et les dernières révoltes.
C'est une tactique bien connue des mollahs de pendre les détenus politiques sous prétextes de délits de droit commun. Le régime évoque le viol et le meurtre pour créer une confusion dans l'opinion publique, alors que le viol des prisonnières est légal et que la théocratie bat tous les records en matière de meurtres.
On a ainsi vu à la fin de l'été et au début de l'automne 1988 des groupes de 30 à 40 personnes être pendues quotidiennement en place publique en Iran sous prétexte de trafic de drogue, pendant qu'un terrible massacre vidait les prisons. En l'espace d'un ou deux mois 30.000 prisonniers politiques – hommes, femmes, enfants, vieillards – ont été éliminés pour appartenir ou soutenir les Moudjahidine du peuple d'Iran.
Récemment des vidéos sortent d'Iran sur les exécutions. L'une d'entre elle montre un homme sur l'échafaud le 12 juin dernier, Chakour Hosseini, criant son innocence et qu'il ne mérite pas la peine de mort car … Immédiatement les gardes et les hommes de main du régime se mettent à lancer le slogan « mort au trafiquant de drogue » pour couvrir sa voix et pendent cet homme qui dénonçait ses bourreaux.
La volonté de changement et le désir de liberté sont extrêmement forts en Iran. Les émeutes qui ne cessent d'éclater et qui prennent à chaque fois une nouvelle ampleur sont là pour en témoigner. Pris dans l'étau des pressions internationales et intérieures, les mollahs comme toujours n'ont recours qu'à la terreur pour se maintenir en place, avec à chaque fois un degré de plus dans l'horreur.
Mais le pire reste bien le silence de la communauté internationale. Le même silence qui entourait celui des camps de la mort nazis. La France vient de se souvenir de la tache honteuse du Vel d'Hiv et de la collaboration. Elle doit s'élever contre les crimes horribles qui ensanglantent l'Iran.