CNRI – Selon des informations, au moins deux des prisonniers pendus dimanche dernier à la prison d'Evine, étaient des prisonniers politiques. Fazel Ramezani et Hadj-Morad Mohammadi, de la tribu Bakhtyari (sud-ouest de l'Iran), avaient été arrêtés lors d'affrontements avec les gardiens de la révolution et incarcérés à la prison de Gohardacht de la ville de Karadj en banlieue de Téhéran. Samedi, ils avaient été transférés dans la capitale à la prison d'Evine où ils ont été exécutés avec dix autres prisonniers.
Exécuter des prisonniers politiques sous prétexte de délits de droit commun est une pratique bien connue du régime des mollahs et jusqu'à présent de très nombreux prisonniers politiques et Moudjahidine du peuple ont été exécutés sous prétexte de trafic de drogue.
La Résistance iranienne attire l'attention du Haut commissaire de l'ONU pour les Droits de l'homme, le Secrétaire général de l'ONU et toutes les autres organisations internationales des droits de l'homme sur le nombre croissant des exécutions arbitraires et en particulier celui des prisonniers politiques sous prétexte de délits de droit commun. Elle appelle à la désignation d'une mission d'enquête internationale sur les exécutions en Iran.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 25 juillet 2007