CSDHI – Dans la matinée du 14 aout en Iran, sept prisonniers ont été transférés en cellule d’isolement à la centrale de Radjaï-Chahr, en banlieue de Téhéran, l’antichambre de la mort.
Parmi eux, un homme arrêté et condamné à la peine capitale quand il avait 17 ans. Mehdi Bahlouli attend la mort depuis quinze ans derrière les barreaux.
Ce n’est pas la première fois qu’il a été transféré en isolement. On peut imaginer le supplice de ces fausses exécutions. La dernière fois c’était en mai. Il n’était pas monté à la potence et on l’avait raccompagné dans sa cellule. Amnesty International a appelé à stopper son exécution.
Depuis le passage de Federica Mogherini le 5 aout en Iran et le silence de l’Union européenne sur les exécutions dans ce pays, les pendaisons se multiplient et les délinquants mineurs sont pendus.
Source : Blog Zandaniran, le 14 aout 2017