CSDHI – La situation des détenus politiques à la prison de Radjaï-Chahr de Karadj, en Iran, ne se sont pas améliorées depuis leur transfert dans une nouvelle section il y a quatre mois.
Les autorités, qui cherchent à exercer davantage de pression sur ces résistants, ont forgé de nouvelles accusations à leur encontre.
De nouvelles mises en examen ont été ouvertes contre huit prisonniers politiques en réaction à leurs protestations après leur transfert de force et le pillage de toutes leurs affaires personnelles.
Il s’agit de Saïd Massouri, Reza Akbari Monfared, Saïd Shirzad, Hassan Sadeghi, Amir Ghaziani, Jafar Eghdami, Abolghassem Fouladvand et Ibrahim Firouzi. Dans le nouveau dossier les voilà accusés d’« outrage au guide », de « slogans contre les autorités du pouvoir » et de « troubles à l’ordre en prison ».
(Human Rights in Iran, 18 décembre 2017)