CSDHI – Le prisonnier politique Arzhang Davoudi, récemment incarcéré à la prison centrale de Zahedan, dans le sud-est de l’Iran, a entamé une grève de la faim et des médicaments depuis le 3 mars 2018.
Ce détenu de 64 ans a été enfermé en isolement le 6 janvier 2018, où se trouvent des détenus de droit commun. Pendant cette période, Arzhang Davoudi s’est vu refuser des soins médicaux malgré son diabète. Il a été privé de promenade et de visites familiales.
Davoudi a protesté contre ces conditions difficile en entamant une grève de la faim. Après un certain temps sur l’ordre du directeur, Mohammad-Hossein Khosravi, il a été mis en isolement dans une cellule de 1,80 m sur 1,60, menotté et entravé aux pieds.
Arzhang Davoudi, 64 ans, est né à Abadan dans le sud-ouest de l’Iran et possède un diplôme d’ingénieur de l’université d’Austin au Texas. Il est en prison de puis 2003 pour avoir critiqué le bilan des droits humains en Iran dans un documentaire intitulé « l’Iran Interdit ». Le film enquêtait sur la mort, dans des circonstances suspectes, de Zahra Kazemi, photojournaliste irano-canadienne. Les militants des droits humains disent qu’elle a été violée à plusieurs reprises et torturée à mort par le régime iranien. Les autorités ont déclaré qu’elle est morte d’un AVC durant sa détention.
Pendant son séjour en prison, Arzhang Davoudi a été torturé, battu et isolé et s’est vu privé d’accès à des produits d’hygiène de base. Il a été maintenu dans des conditions insalubres. Amnesty International considère Arzhang Davoudi comme un « prisonnier d’opinion » et appelle le régime iranien à le libérer immédiatement.
Source : Les droits de l’homme en Iran