CSDHI – Saeed Shirzad, un défenseur des droits de l’homme emprisonné, a été privé de soins médicaux alors qu’il a besoin de soins spécialisés.

Il souffre d’une maladie discale lombaire et d’une grave inflammation spastique dans la région lombaire dorsale et il ne peut marcher qu’avec un déambulateur.

Les médecins de la prison ont insisté pour qu’il soit transféré dans des centres médicaux en dehors de la prison.

Au cours du dernier mois, malgré la délivrance d’une permission émise par le bureau du procureur, et malgré le fait qu’il ait engagé des dépenses personnelles pour être soigné, les autorités pénitentiaires l’empêchent de recevoir des traitements et de consulter un médecin.

Le 7 décembre 2016, Saeed Shirzad, prisonnier d’opinion et défenseur des droits de l’homme, s’est cousu les lèvres et a entamé une grève de la faim pour protester contre ce qu’il a décrit dans une lettre aux autorités judiciaires comme « la mort silencieuse des prisonniers ». Il a mis fin à sa grève de la faim de 39 jours le 14 janvier après que les autorités de la prison Rajaï Chahr de Karaj lui aient fait la promesse orale de répondre à ses doléances concernant le traitement inhumain des prisonniers politiques dans la prison.

Il a été condamné à cinq ans de prison en septembre 2015, après que la branche 15 du tribunal révolutionnaire l’ait reconnu coupable de « rassemblement et collusion en vue de commettre des délits contre la sécurité nationale ». En janvier 2017, Amnesty International a déclaré : La condamnation est uniquement basée sur ses activités pacifiques de défense des droits humains, et notamment à cause de ses contacts avec les familles des prisonniers politiques, et pour avoir communiqué avec le bureau du Rapporteur spécial des Nations Unies sur la situation des droits humains en Iran ».

Source : Les droits de l’homme en Iran