CSDHI – Les peines de 11 détenus arrêtés dans le comté de Shazand, lors des grandes manifestations en Iran, fin 2017 et début 2018, émises par le juge Mohammad Reza Abdollahi du tribunal révolutionnaire d’Arak, sont les suivantes :
Mohammad Najafi, avocat, marié, accusé d’avoir « troublé l’opinion publique », condamné à 3 ans de prison et à 74 coups de fouet.
Kian Sadegh, représentant légal de la banque Sepah de Shazand, accusé d’avoir « troublé l’opinion publique » et « répandu des mensonges », condamné à 3 ans de prison et 74 coups de fouet.
Abbas Safari, marié, accusé d’avoir « troublé l’opinion publique » et de « répandu des mensonges », condamné à 3 ans de prison et à 74 coups de fouet.
Ali Bagheri, marié, employé, accusé d’avoir « troublé l’opinion publique », « répandu des mensonges » et « insulté le responsable de la SSF dans les médias sociaux », condamné à trois ans de prison et à 74 coups de fouet.
Behzad Alibhakhshi, marié, accusé d’avoir « troublé l’opinion publique », condamné à un an de prison et à 74 coups de fouet.
Mohammad Yaghoubi, accusé d’avoir « troublé l’opinion publique », condamné à un an de prison et 74l coups de fouet.
Yousof Shiri seigneur, marié, accusé d’avoir « troublé l’opinion publique », condamné à un an de prison et 74 coups de fouet.
Davoud Rahimi, marié, salarié, accusé d’avoir « troublé l’opinion publique », condamné à un an de prison et 74coups de fouet.
Masoud Ajloo, marié, cuisinier, accusé d’avoir « troublé l’opinion publique », condamné à un an de prison et 74 coups de fouet.
Mohammad Torabi, marié, accusé d’avoir « troublé l’opinion publique », condamné à un an de prison et à 74 coups de fouet.
Neda Yousefi, marié, accusé d’avoir « troublé l’opinion publique », condamné à un an de prison et à 74 coups de fouet.
À la fin de l’année 2017 et au début de 2018, l’Iran a connu les plus grandes manifestations depuis l’élection présidentielle de 2009. Le 28 décembre, des manifestations ont éclaté dans la ville de Mashhad, dans le nord du pays, provoquées par l’inquiétude suscitée par l’économie ralentie du pays et les prix élevés des produits de base comme les œufs, qui ont augmenté de 40 %.
Les autorités iraniennes ont bloqué l’accès aux médias sociaux et aux applications de messagerie qui permettraient aux manifestants de s’organiser. Près de 8 000 personnes ont été arrêtées pendant le sanglant mois de protestation de l’Iran.
Source : Les droits de l’homme en Iran