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Un juge annonce à Nazanin Zaghari-Ratcliffe qu’elle restera incarcérée jusqu’à ce que le Royaume-Uni paie sa dette à l’Iran

01 août 2018
in Prisonniers politiques
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Nazanin Zaghari Ratcliffe iran
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Nazanin Zaghari Ratcliffe iranCSDHI – Un juge à Téhéran a admis que la citoyenne binationale, Nazanin Zaghari-Ratcliffe, ne sera pas libérée de prison avant que l’Iran ne reçoive le paiement d’une ancienne dette due par la Grande-Bretagne.

« Le juge Abbasi a confirmé ce que nous soupçonnions depuis quelque temps », a déclaré le mari de l’employée d’un organisme de bienfaisance, Richard Radcliffe, au Centre pour les droits de l’homme en Iran (CHRI) le 24 juillet 2018. « Ses déclarations confirment que Nazanin est détenue en prison comme une monnaie d’échange. Mais l’exprimer si brutalement nous choque ».

« Je crois Nazanin quand elle dit qu’elle ne peut plus le supporter », a-t-il ajouté.

« Le samedi 21 juillet, le juge iranien en charge de la libération conditionnelle et des libérations anticipées a confirmé à Nazanin qu’elle ne serait pas libérée temporairement ou libérée sous caution ou obtiendrait la clémence pour des raisons humanitaires, tant que la dette du gouvernement britannique ne sera pas remboursée à l’Iran », selon une déclaration de la Campagne « Libérez Nazanin », le 23 juillet 2018.

La juge Abbasi [prénom inconnu], responsable des affaires judiciaires à la prison d’Evine, a fait cette déclaration lors d’une audience avec Zaghari-Ratcliffe, le 21 juillet, refusant sa demande de libération provisoire pour voir sa fille à l’occasion de son quatrième anniversaire.

Une permission, un congé temporaire, typiquement accordé aux prisonniers en Iran pour diverses raisons familiales, de vacances et médicales, est systématiquement refusé aux prisonniers politiques comme une forme de punition supplémentaire.

« Vous savez qu’ils ne vous enverront pas en permission, ou vous accorderont une libération conditionnelle, ou feront preuve de clémence envers vous, tant que l’argent que le Royaume-Uni doit à l’Iran ne sera pas payé », a déclaré le juge Abbasi.

« Je ne comprends pas pourquoi le Royaume-Uni ne paie pas sa dette », a-t-il ajouté.

La fille de Zaghari-Ratcliffe vit à Téhéran avec ses grands-parents depuis que sa mère a été arrêtée à l’aéroport international de l’Imam Khomeini de Téhéran en avril 2016.

L’Iran affirme que le Royaume-Uni lui doit 336 millions d’euros plus les intérêts, car la Grande-Bretagne n’a jamais pleinement honoré un accord de 1976 selon lequel elle devait livrer des centaines de chars Chieftain à l’armée iranienne. L’Iran a payé les fonds avant sa révolution de 1979 et n’a jamais reçu les chars.

Zaghari-Ratcliffe a été accusée d’espionnage et condamnée sur la base d’accusations de sécurité nationale non précisées en 2016. Les accusations ont été réitérées dans un programme d’informations, diffusé par la télévision publique iranienne en 2017, sans preuves à l’appui.

Mais maintenant les commentaires du juge ont laissé peu de doute sur le fait que l’emprisonnement de Zaghari-Ratcliffe était politiquement motivé.

Selon la déclaration de la Campagne « Libérez Nazanin », après avoir rencontré le juge Abbasi : « Nazanin a été ramenée dans sa cellule et a pleuré. Elle a rapporté que ses jambes étaient à nouveau engourdies. L’engourdissement a duré toute la journée. Elle a passé la journée à se sentir nauséeuse et suant beaucoup, et à plusieurs reprises, elle a vomi. Elle a signalé que sa pression artérielle était très faible durant la majeure partie de la journée et qu’elle avait mal à la tête. Elle avait passé la journée à penser à mettre fin à tout ça ».

Le 15 juillet, Zaghari-Ratcliffe a parlé avec l’ambassadeur du Royaume-Uni à Téhéran, Rob Macaire, pour la deuxième fois au téléphone depuis la prison d’Evine.

Elle cherchait à obtenir l’assurance que la démission de l’ancien secrétaire aux affaires étrangères, Boris Johnson, ne retarderait pas son procès et elle a demandé ce que le gouvernement britannique faisait pour l’aider.

« Il a rapporté que le Royaume-Uni avait discuté de sa demande de permission avec les autorités iraniennes, et s’attendait également à ce qu’il lui soit accordé. L’ambassadeur a dit à Nazanin qu’il pensait que c’était « honteux » que des espoirs aient été soulevés et que cela ne se soit pas produit, et qu’il clarifirait ce point, avec la plus grande fermeté. Nazanin a également pleuré au téléphone. Elle a déclaré qu’elle se sentait sur le point de faire une dépression nerveuse et qu’elle prenait un nombre croissant de pilules », indique le communiqué.

Ancien membre du personnel de la Fondation Thomson Reuters à Londres, Zaghari-Ratcliffe s’attendait à être libérée de prison après la visite de Johnson à Téhéran en décembre 2017.
Elle a été éligible à une libération anticipée conformément à la loi iranienne en novembre 2017. Cependant, en mai 2018, elle a été inculpée de « propagande contre l’État » par le juge Abolqasem Salavati de la branche 15 du tribunal révolutionnaire de Téhéran.

Au moins 12 ressortissants binationaux et étrangers ainsi que des résidents permanents étrangers ont été emprisonnés en Iran en juillet 2018.

Source : Les droits d el’homme en Iran, le 25 juillet 2018

 

Tags: prison femmes iranprisonniers politiquesrépression prisonniers politiques en iranrépression prisonniers politiques en iranprisonniers politiques prison femmes iran
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