CSDHI – Afsaneh Rezaei, étudiante à l’Université de Chiraz, en Iran, a été conduite à la prison d’Adel-Abad, le 24 décembre 2018, pour purger une peine d’emprisonnement de six mois.
Elle a été arrêtée pour la première fois en août pour avoir participé à des rassemblements de soutien envers sa mère, enseignante, qui avait été arrêtée lors des grèves des enseignants organisées, les 13 et 14 novembre, dans plus de 40 villes d’Iran.
Les autorités judiciaires et de sécurité iraniennes ont réagi lors de la deuxième série de grèves pacifiques pour les droits des enseignants en arrêtant et en convoquant des participants présumés dans plusieurs villes du pays.
Les enseignants iraniens ont entamé une grève nationale les 12 et 13 novembre pour exiger de meilleures conditions de travail pour leur profession mal rémunérée, un mois après leur dernière manifestation massive.
Le Conseil de coordination des syndicats enseignants (TTOCC) a indiqué qu’après la grève, au moins 13 manifestants avaient été arrêtés, plus de 30 convoqués pour interrogatoire et 50 autres menacés au téléphone par des agences de sécurité officielle.
Source : Les droits de l’homme en Iran
