CSDHI – Nazanin Zaghari-Ratcliffe, une mère irano-britannique, emprisonnée en Iran, est sur le point de commencer sa troisième semaine de grève de la faim.
Son mari, Richard Ratcliffe, qui, par solidarité, fait également une grève de la faim, a déclaré qu’elle avait entamé sa grève de la faim le 15 juin 2019, le jour de l’anniversaire de sa fille, pour protester contre son « emprisonnement injuste », exigeant sa libération inconditionnelle.
Son état de santé et son état physique se sont détériorés.
Richard a entamé sa grève de la faim pour exiger que le gouvernement prenne des mesures plus énergiques pour sa femme.
Le couple a exercé une forte pression sur le gouvernement iranien pour obtenir sa libération après trois ans d’emprisonnement en Iran pour des accusations qu’elle nie.
Nazanin Zaghari-Ratcliffe a pu appeler son mari durant le week-end. « Elle était assez traumatisée », a souligné Ratcliffe. « À ce moment-là, les pasdarans exerçaient des pressions sur elle pour qu’elle mette fin à sa grève de la faim. Leur travail consiste à être effrayants. C’est certainement le cas. C’est le 12ème jour de notre grève de la faim. C’est difficile pour moi et je suis sûr que c’est beaucoup plus difficile pour elle ».
Mme Zaghari-Ratcliffe avait déjà entamé une grève de la faim de trois jours pour protester contre le refus de lui accorder des soins médicaux.
Nazanin Zaghari-Ratcliffe, une employée humanitaire âgée de 40 ans, a été arrêtée en avril 2016 lors de vacances dans le pays et condamnée sur la base d’accusations d’espionnage, ce qu’elle a toujours fermement nié.
Elle est victime de la politique de prise d’otages du régime iranien et elle est utilisée comme monnaie d’échange dans les accords entre Téhéran et le Royaume-Uni. Après trois années, elle est toujours en prison.
Source : Les droits de l’homme en Iran
