CSDHI – La cour d’appel de Téhéran a confirmé les peines de fouet et de prison contre la militante des droits civils, Sepideh Farhan.
La branche 36 de la cour d’appel de Téhéran a confirmé les 74 coups de fouet et une peine de six ans de prison contre Sepideh Farhan, diplômée en architecture et militante civile, accusée de « trouble à l’ordre public via sa participation à des rassemblements illégaux » et « association et collusion dans le but de porter atteinte à la sécurité nationale ».
Sepideh Farhan (Farahabadi) est diplômée en architecture et militante civile qui a été arrêtée par les forces de sécurité lors du soulèvement de fin décembre 2017 – janvier 2018. Elle a été libérée de la prison d’Evine, le 17 février 2018, moyennant le paiement d’une caution de 250 millions de toumans (52 998 €).
La branche 26 du tribunal révolutionnaire l’avait condamnée en son absence à six ans de prison le 24 juin 2018.
Les prisonniers politiques en Iran sont arrêtés et poursuivis sur la base d’accusations liées « à la sécurité nationale », pour des actes pacifiques, notamment la participation à des rassemblements.
Environ 8 000 arrestations arbitraires ont été effectuées au cours de ces manifestations qui ont duré un mois dans de nombreuses villes en Iran. Plus de 500 femmes, dont des dizaines d’étudiantes, figuraient parmi les personnes arrêtées.
Au moins 58 personnes ont été tuées lors des manifestations de 2018 et 12 manifestants emprisonnés ont été tués sous la torture.
Source : Les droits de l’homme en Iran