CSDHI – Mohammad Fedai, reconnu coupable en 2005 d'un meurtre commis en 2004, lorsqu'il n'avait que dix-sept ans, a décrit dans une lettre rédigée en prison, en juin 2008, la torture qui lui avait été infligée pour lui extorquer des « aveux », faisant également le récit de sa quasi-exécution en avril 2008.
« Ils m'ont demandé d'écrire mon testament le soir où on allait me pendre. Je ne savais pas ce que c'était qu'un testament. Quand ils m'ont passé le nœud coulant autour du cou, j'ai fermé les yeux et j'ai demandé à Dieu de m'aider. Quelques secondes avant la pendaison, ils ont tout arrêté, parce qu'ils ont découvert que mes avocats étaient des charlatans. En redescendant les marches, j'ai eu de nouveau de l'espoir et je me suis dit que j'allais retourner à l'école ! »
Mohammad Fedai est toujours incarcéré dans le quartier des condamnés à mort.