CSDHI – Le commandant des Forces de sécurité de l’Etat (FSE) de Qazvine, Massoud Nassab-Jafari, a admis mercredi qu’au moins 400 étudiants avaient été arrêtés dans la ville. Il a avancé des raisons ridicules fabriquées de toutes pièces, comme « assister à des soirées diverses, des fêtes d'anniversaire et des activités de ce genre » (agence de presse Fars, affiliée au corps des gardiens de la révolution (CGR), 20 janvier 2010).
Jaafari a été nommé commandant des FSE de Qazvine pour ses nombreux services rendus aux mollahs et son implication dans la répression du soulèvement populaire.
Entre-temps, le mollah Morteza Hosseini, représentant du guide suprême du régime auprès des gardiens de la révolution de Qazvine, a fustigé les universités du pays comme «une source de la corruption». Il s’est dit inquiet de l’ « agression culturelle » dans les universités. «Puisque l’ennemi a attaqué en utilisant Internet et les satellites, ses assauts doivent être neutralisés dans les universités.»
Les étudiants courageux, qui sont à la pointe du mouvement de protestation du peuple iranien, ont toujours porté le poids des plus dures mesures répressives. Les qualifier de « sources de corruption », alors qu’ils forment la majeure partie des martyrs et des prisonniers du soulèvement, révèle la peur qu’inspire au fascisme religieux la détermination que les jeunes Iraniens ont montré lors des révoltes de ces derniers mois, dans leur quête du renversement du régime et pour le remplacer par la démocratie et la souveraineté populaire.