CSDHI – Le régime iranien a attaqué Amnesty International. Il reproche à l’Organisation d’avoir attiré l’attention internationale sur le massacre des prisonniers politiques en Iran en 1988. Ils étaient pour la plupart des membres et des sympathisants de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI / MEK).
Amnesty International demande des comptes aux autorités iraniennes
Iraj Mesdaghi, un agent infiltré du renseignement, était l’une des nombreuses cellules dormantes iraniennes. Elles ont été activées à la suite de la publication de l’article, avec le message qu’Amnesty International ne peut être pardonnée pour avoir identifié les martyrs du massacre de 1988, arrêtés et tués pour leur activisme politique. Amnesty veut également savoir pourquoi le Premier ministre iranien de l’époque, Mir Hossein Mossouavi, a été désigné comme l’un des responsables, même si la réponse est évidente.
L’article d’Amnesty International, intitulé « Secrets maculés de sang : Pourquoi les massacres des prisons iraniennes de 1988 sont des crimes contre l’humanité », n’a vu le jour que grâce à l’activisme courageux des membres du MEK. Et en particulier de Maryam Radjavi, la présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), au cours des 32 dernières années pour obtenir justice pour ceux qui sont morts. C’est parce que la communauté internationale, effrayée à l’idée de se frotter au régime, n’a pas fait ce qu’elle devait faire – ce que le commandant en second du régime iranien de l’époque a fait – et a condamné les mollahs pour cette violence odieuse.
Amnesty soutenu par les prisonniers politiques et par le MEK
Quelque 84 anciens prisonniers politiques et membres du MEK ont écrit une déclaration en faveur d’Amnesty International. Elle demande en outre aux gouvernements qui prétendent soutenir les droits humains de mettre fin à leur silence sur ce crime contre l’humanité et de condamner le régime pour ce qu’ils ont fait.
« Une attaque contre Amnesty International est une attaque contre le Mouvement de la Justice. Elle ne peut que servir les intérêts de ceux qui ont ordonné le massacre », ont-ils écrit. », ont-ils écrit.
Traduire les responsables des massacres devant les tribunaux
Les membres du MEK ont également indiqué que les dirigeants du régime doivent être traduits en justice pour le massacre de 1988 et pour tous les autres crimes horribles qu’ils ont commis au cours des 41 années qu’ils ont passées au pouvoir en Iran. En fait partie la répression du soulèvement de novembre 2019 durant laquelle les forces de police ont assassiné 1,500 manifestants. Ils doivent de surcroît répondre des exécutions de prisonniers politiques, comme Mostafa Salehi et Navid Afkari.
D’anciens prisonniers politiques ont assisté au massacre de 1988. Ils sont l’Organisation des Moudjahidines du Peuple d’Iran (OMPI / MEK Iran), membres et sympathisants. Ces derniers ont promis aux 30 000 martyrs qui ont perdu la vie, qu’ils ne cesseront jamais de chercher les responsables du massacre de 1988. Ils veilleront à ce que les auteurs soient jugés comme ils le méritent », ont écrit les militants du MEK dans leur déclaration.
Attaquer Amnesty est intolérable
Dans cette déclaration, les militants du MEK ont écrit qu’Amnesty International a le soutien des prisonniers politiques. Les familles des martyrs et tous les Iraniens sont à ses côtés dans sa lutte pour faire éclater la vérité sur ce crime odieux. Ils ont déclaré que les attaques contre Amnesty International et ses chercheurs sont impardonnables. Le monde en général ne doit pas les tolérer.
« Nous considérons que c’est l’obligation urgente de tous les prisonniers politiques et de tout être humain digne de démasquer quiconque, ancien prisonnier ou autre, avec quelque prétention politique que ce soit, qui sert les intérêts du régime clérical. Outre cela, nous condamnons tout silence à l’égard d’actions aussi odieuses », ont-ils écrit. », ont-ils écrit.
Source : INU