CSDHI – Les gardiens pénitenciers de la prison d’Evine de Téhéran ont brutalisé le prisonnier politique Afshin Shahsavari.
Le prisonnier roué de coups par les gardiens de prison
Les gardiens ont continué à le battre même après avoir perdu connaissance en raison de la gravité des coups reçus.
Les gardiens l’ont brutalisé parce qu’il a apporté son soutien aux prisonniers ordinaires en quarantaine. Ils l’ont frappé à la tête et au visage. Il souffre d’une fracture du crâne. Il souffre aussi d’une fracture du visage au niveau du sourcil et à l’omoplate. Tout son corps est meurtri. Il est actuellement en quarantaine de la prison d’Evin dans des conditions critiques.
Trois des gardiens de la prison impliqués dans ce traitement brutal sont Jalal Mobini, Mehdi Mahmouli, et un autre gardien du nom de famille Amrollahi.
Le jeudi 24 décembre 2020, le prisonnier politique Afshin Shahsavari est retourné à Evine après une permission de sortie. Puis, ils l’ont mis en quarantaine. Le 25 décembre, les gardiens de prison ont insulté et harcelé deux prisonniers ordinaires pendant le décompte. Afshin Shahsavari a protesté contre leur conduite. Puis, dix gardiens de prison l’ont attaqué et l’ont sévèrement battu. Ils ont formé un tunnel dans le couloir de la prison, l’ont battu et l’ont finalement emmené dans la cour.
Blessures sérieuses dont une fracture du crâne
Dans celle-ci, les gardiens l’ont jeté sur la neige et l’ont roué de coups de pied avec leurs bottes. Il a perdu connaissance. À cause de coups à la tête, il a une fracture du crâne et son nez s’est mis à saigner. Il a eu une profonde cicatrice sur le sourcil et son épaule est cassée.
L’un des témoins a déclaré que les gardiens ont continué à le battre même lorsqu’il était inconscient.
Le 26 décembre, le procureur adjoint d’Evine a convoqué Afshin Shahsavari et l’a menacé.
Le prisonnier politique Afshin Shahsavari est né à Qazvin en 1982. Les agents du régime l’ont arrêté le 27 février 2019 pour avoir soutenu l’Organisation des Moudjahidines du peuple d’Iran (OMPI/MEK), une organisation d’opposition. Ils l’ont emprisonné dans le quartier 2A de la prison d’Evine. Sans compter qu’ils l’ont torturé lors de son interrogatoire. Enfin, en juillet 2019, la justice l’a condamné à 3 ans et demi de prison pour « rassemblement et collusion pour agir contre la sécurité nationale », « propagande contre le régime » et « contacts avec les Moudjahidines du peuple. »
Source : Iran HRM