Appel international à la libération des prisonniers politiques, en particulier des femmes
Le régime iranien a arrêté dimanche l'avocate de plusieurs prisonniers politiques, Mme Nasrine Sotoudeh, à Téhéran. Déjà le 28 août, les agents du ministère iranien du Renseignement s’étaient rendus à son lieu de travail et à son domicile et lui avaient confisqué des fichiers et des biens privés. Le pouvoir judiciaire du régime l'avait accusé de « collaboration contre la sécurité de l'Etat et de propagande contre le système. »
Mme Sarvnaz Chitsaz, présidente de la commission des Femmes du Conseil national de la Résistance iranienne, a estimé que les arrestations massive de femmes – avocates, journalistes, militantes des droits de l'homme et militantes sociales, étudiants et autres – traduisaient clairement la crainte du régime chancelant, de voir s’étendre les protestations populaires et le rejet du régime dans lesquels les femmes jouent un rôle de premier plan. Il ne fait aucun doute, a-t-elle ajouté, que les arrestations, la torture, les exécutions et les lapidations ne vont pas empêcher les Iraniens, en particulier les femmes, de se battre pour instaurer la liberté et la souveraineté populaire en Iran.
Mme Chitsaz appelle le Conseil de sécurité des Nations Unies, le Haut Commissaire aux droits de l'homme, les rapporteurs spéciaux sur les arrestations arbitraires et les femmes, et tous les défenseurs des droits humains et des femmes, à condamner les violations brutales des droits de l'homme en Iran et à prendre des mesures immédiates pour faire libérer les prisonniers politiques, en particulier les femmes.
Commission des Femmes du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 6 septembre 2010