Les organes de renseignement (Vevak) et de sécurité de la province de Fars dans le sud de l’Iran) ont mis en place un nouveau quartier « la section Ebrat » à la prison d’Adel-Abad à Chiraz, indique le site majzooban.org le 13 aout.
Les prisonniers politiques et d’opinion sont transférés dans ce quartier de haute sécurité après avoir été interrogés et avoir entendu la lecture des charges pesant contre eux au centre de détention du Vevak à Chiraz, connu sous le nom de « N°100 ».
Ce quartier pratiquement neuf d’à peine 35 mètres, sans cour, ressemble à une cellule. Les détenus ne sont autorisés que deux fois par semaine à aller à la promenade dans la cour des autres quartiers.
Tandis que chaque quartier de la centrale contient au moins 400 détenus et plus de 15 cellules, cette nouvelle salle abrite seulement 11 prisonniers sans cellules séparées.
Ils ne disposent que d’une salle d’eau et d’un évier.
Dans ce petit espace où il n’y a pas assez de place pour les détenus, un homme appelé «l’assistant de prison» est présent tout au long de la journée.
Les prisonniers passent leurs appels téléphoniques en présence des forces de sécurité dans les corridors d’autres quartiers. Le temps est très limité.
Les noms des détenus actuels incarcérés dans ce quartier :
• Kasra Nouri, derviche militant et un collaborateur du site Majzoban-e Noor, condamné à 4 ans et 4 mois de travaux forcés.
• Mohsen Ismaili, Seyyed Ibrahim Bahrami, Mohammad Ali Sadeqi et Mohammad Ali Dehqan, derviches de la ville de Kowar accusés de « guerre contre Dieu » et de «formation de groupes anti-sécurité» sont en détention provisoire depuis trois mois.
• Rahman Vafaï et Hamid Islami de la minorité religieuse bahaï de Chiraz, accusés de «propagande contre le système» et «appartenance à un groupe bahaï organisé», sont chacun condamnés à trois ans d’emprisonnement avec travaux forcés.
• Mojtaba Hosseini, Homayoun Shokouhi, Mohammad Reza Partovi et Vahid Hakani de la minorité chrétienne, originaires de Chiraz, accusés de « messe à domicile », «prosélytisme et promotion du christianisme», sont chacun condamné à trois ans et 8 mois de travaux forcés.