CSDHI – Malgré son rendez-vous à l’hôpital pour son cancer, le prisonnier politique Ali Moezi n’a pu s’y rendre, empêché par les services du renseignement, le Vevak, à Téhéran.
Le 6 janvier, les gardiens avaient emmené ce prisonnier âgé à l’état de santé désespéré à l’hôpital Hezar Takhtekhabi sans rendez-vous les mains et les pies enchaînés, et l’ont renvoyé en prison dans la soirée sans qu’il ait pu consulter un médecin, dans le but de l’humilier et de le persécuter.
Finalement, l’hôpital lui avait donné rendez-vous le 8 janvier pour une visite et son traitement médical, mais les interrogateurs du Vevak s’y sont opposés.
La privation de soins des cancéreux est une nouvelle méthode de torture pour briser les prisonniers politiques.
(Les Militants des Droits de l’Homme et de la Démocratie en Iran – 11 janvier 2014)