CSDHI – La propagande des lobbies des mollahs qui a enflammé la presse occidentale sur la “modération” supposée d’Hassan Rohani, le nouveau président du régime iranien, garde un silence complice sur le nombre affolant d’exécutions en Iran et maintient une censure totale sur le monde carcéral dans ce pays.
Outre les pénitenciers tentaculaires et surpeuplés aux conditions de vie abominables, les mollahs s’apprêtent à ouvrir officiellement des camps de concentration. Mais chut ! On négocie un accord nucléaire…
Ainsi le patron de l’enfer carcéral en Iran, Gholam Hossein Ismaïli a déclaré le 12 avril à l’agence de presse Irna : “Quand les camps de concentration seront près, on y mettra 30.000 prisonniers condamnés pour des délits liés à la drogue. ”
“Un budget de 700 millions de rials (environ 22.750$) a été prévu pour ce projet et un tiers du total a été réuni. Les camps situés dans les provinces de Khorassan et d’Ispahan ont été ouverts et ceux des provinces de Téhéran, Kerman et de Sistan-Balouchistan seront prêts en été”, a-t-il ajouté. Les partisans de la politique complaisance en Europe et aux Etats-Unis n’ont pas frémi à l’annonce et n’y font même pas allusion dans leurs négociations avec le régime iranien.
Une politique toute en concession qui permet à ce régime, qui constitue la menace n°1 dans le monde aujourd’hui, à revendiquer ouvertement ses crimes. Triste retour de Chamberlain et des accords de Munich, car à l’époque Hitler remplissait déjà ses camps de concentrations avec ses opposants et tous ceux qui le gênaient.
Les prisonniers liés à la drogue, forment la moitié de la population carcérale en Iran, qui est elle-même à 80% droguée.