CSDHI – Immédiatement après la prolongation des négociations nucléaires avec le régime iranien, le prisonnier politique bien connu Arzhang Davoodi sera sous peu exécuté, vient d’annoncer son avocat. Arzhang Davoodi, enseignant, poète, écrivain et prisonnier politique encourt “l’exécution” depuis son procès du 28 aout 2012, sur une nouvelle accusation de « guerre contre Dieu » (Moharebeh) en raison de son activisme pacifique, selon un communiqué d’Amnesty International daté du 23 aout 2012.
Arzhang est emprisonné depuis octobre 2003, et doit encore purger quinze années pour son opposition à la dictature religieuse en Iran. Il s’est battu toute sa vie pour la liberté et la démocratie. Il est secrétaire général du Mouvement iranien pour la liberté et cofondateur de la Confédération des étudiants iranien.
Il a mené une grève de la faim de 74 jours à la prison de Radjaï-Chahr durant l’été 2010. Le 24 janvier 2011, Arzhang Davoodi a envoyé un message aux participants de la Conférence de la transition démocratique en Iran, organisée par l’Institute of World Politics (IWP) et la Confédération des étudiants iraniens à l’université George Washington et au Congrès des Etats-Unis.
Arzhang a été transféré à la section 209 de la prison d’Evine le 27 juin 2012, où ses tortures ont commencé pour ne plus s’arrêter. Il a été transféré dans divers endroits. Malgré tous les supplices, l’éloignement et les difficultés, Arzhang n’a jamais interrompu ses efforts pour la démocratie et a ouvertement condamné la violence du régime iranien contre la population.
Les mollahs ne tolèrent pas une telle opposition et tout comme Gholamreza Khosravi qui a été exécuté il y a deux mois, ils veulent éliminer toute sorte de résistance, même en prison.
Tous les défenseurs des droits humains appellent le Président François Hollande, le Secrétaire général de l’ONU Ban-Ki Moon et toutes les puissances mondiales ainsi que les ONG de défense des droits humains à condamner les violations des droits humains en Iran et à faire suspendre l’exécution du prisonnier politique Arzhang Davoodi. Les négociations nucléaires qui n’ont pas pris en compte les violations des droits humains par le régime iranien, ont causé des exécutions massives depuis l’arrivée de Hassan Rohani.