CSDHI – Selon les informations de l’association des « militants des droits humains et de la démocratie en Iran » Arzhang Davoodi, prisonnier politique condamné à mort, a été transféré le 13 aout de la prison de Bandar-Abbas (sud de l’Iran) dans celle de Gohardacht, en banlieue de Téhéran. Or les condamnés à mort sont généralement envoyés dans ce pénitencier tentaculaire pour y être exécutés.
Ainsi donc après des mois d’isolement cellulaire à l’autre bout du pays, où ses bourreaux ne lui ont pas laissé un instant de répit, il se retrouve dans la section politique n°4 de Gohardacht.
Depuis 2003, il a constamment été balloté de prison en prison, où à chaque fois on ne lui a épargné ni le cachot, ni les sévices.
Son épouse également, qui n’a cessé de le défendre et de le soutenir judiciairement, a été la cible des interrogateurs et détenue quatre mois en isolement, soumises à la torture. Leur domicile a été saisi par les mollahs sur l’ordre du bureau de Khamenei, le guide suprême des mollahs.
Alors qu’il terminait sa peine, le régime lui a ouvert un autre dossier pour le condamner à mort.