CSDHI – La cellule de la prisonnière politique Negar Haeri, incarcérée à la prison Garchak près de la capitale iranienne, a fait l’objet d’un raid violent de gardiens. Durant la perquisition, ils lui ont confisqué ses écrits et procédé à une fouille corporelle humiliante. Ils l’ont aussi prévenue que si elle avertissait les médias de ce raid, elle subirait encore plus de pressions.
Negar Haeri, incarcérée pour avoir défendu son père, également prisonnier politique, souffre d’une infection aux yeux en raison de l’absence d’hygiène en prison. Ses interrogateurs la privent de soins médicaux. Ils lui ont même jeté au visage : « On te feras mourir ici comme une chienne. »
Les femmes de la prison Garchak sont privées de tout et subissent des harcèlements constants de la part des gardiens. Nombre de prisonnières de droit commun ont confié avoir été régulièrement violées.
Les conditions d’hygiène sont calamiteuses. L’eau potable est tirée d’un puits où est déversé beaucou de chlore, ce qui la rend inbuvable. Pourtant les prisonnières n’ont pas d’autre choix que de la boire, ce qui les rend malades. De plus la plupart des détenues souffrent de malnutrition.