CSDHI – Amnesty International a lancé une Action urgente appelant à la libération de Saïd Chirzad détenu à la prison d’Evine, à Téhéran depuis quatre mois, sans pouvoir communiquer avec son avocat.
M. Shirzad, âgé de 27 ans et membre actif de l’association pour la défense des enfants de rue et des enfants qui travaillent, a été accusé de contacts avec des familles de prisonniers politiques et de coopérer avec le Bureau du Rapporteur spécial de l’ONU sur la situation des droits humains en Iran.
Amnesty a dit qu’il s’agit d’un prisonnier d’opinion, détenu uniquement pour son militantisme pacifique en faveur des droits humains.
Saïd était détenu depuis le 2 juin 2014 et a passé plus de deux mois en isolement dans la section 209 de la prison d’Evine de Téhéran, sans accès à sa famille et à son avocat et soumis à des pressions pour qu’il fasse des «aveux» forcés devant une caméra, avant d’être transféré à section n°8, réservée aux délits de droit commun. Son avocat n’a pas été autorisé à le rencontrer en prison ou même à avoir accès à son dossier judiciaire.
Les autorités n’ont pas encore émis d’acte formel d’accusation contre Saïd Chirzad mais lui ont dit que des chefs d’accusations ont été portés contre lui quand il a été emmené dans le bureau du procureur de la prison d’Evine, le 18 août.
Il s’agit notamment de « rassemblement et collusion contre la sécurité nationale » et de « propagande contre le régime ».