CSDHI – Prisonnier politique en état critique, Ali Moezzi, a été transféré en isolement et sa famille a été informée par les autorités de la sinistre prison d’Evine de Téhéran qu’elle ne sera pas autorisée à communiquer avec lui.
Ali Moezzi, à qui il reste quelques mois à purger avant de recouvrer la liberté, vient d’être transféré d’une autre prison à Evine, où les pressions à son encontre ont redoublé.
Les agents du renseignement ont dit à M. Moezzi à de nombreuses reprises qu’ils finiront par « le torturer à mort et en finir avec lui » pour qu’il ne sorte pas de prison vivant.
La mort sous la torture et le meurtre de prisonniers politiques sont des méthodes bien connues et courantes sous le régime des mollahs.
Son frère, Mohammad Moezzi, a été exécuté en 1981 en raison de son soutien à l’Organisation des Moudjahidines du Peuple d’Iran (OMPI).
Le 12 octobre, alors qu’il devait être transféré à l’hôpital pour recevoir un traitement, il a soudain été transféré à la prison d’Evine.
Ali Moezzi, qui a été prisonnier politique dans les années 1980, a été arrêté en 2008 et condamné à deux ans de prison pour avoir rendu visite à ses deux filles au camp d’Achraf.
Il a été emprisonné, une troisième fois, en juin 2011, pour avoir participé à une cérémonie en mémoire d’Ali Saremi, un prisonnier politique et partisan de l’OMPI, qui a été exécuté par les mollahs.
En raison de son soutien à l’OMPI et de ses prises de position contre la répression de la résistance en Iran, M. Moezzi a été constamment soumis aux plus violentes pressions physiques et psychologiques.