CSDHI – Fardin Hossein, un adepte de la secte Ahl Haq et prisonnier d’opinion en Iran, est sur le point d’être exécuté. Il est marié et a une fille de 14 ans.
Il a publié des rapports concernant les pressions auxquelles il a été soumis pour céder à des aveux forcés, les conditions carcérales atroces dans lesquelles il est maintenu et au sujet de sa détention :
« Au mois de septembre 2009, je fus soudain arrêté, les yeux bandés, insulté et battu par des agents du ministère des renseignement (le Vevak), puis transféré dans le centre de détention de Rajaie Shahr ».
« Deux jours plus tard, une équipe d’experts du Vevak ont commencé leurs interrogatoires répétés et m’ont accusé d’assassinat. Tout d’abord, je fus choqué et terrifié. Les interrogatoires ont continué jour et nuit, avec des tortures physiques, on m’a suspendu au plafond mes bras attachées derrière le dos, et tout mon corps a reçu des coups de fouets avec des câbles électriques. Ils ont également menacé de me violer. Cela a continué quotidiennement. Les agents ont enfoncé un mouchoir imbibé d’un liquide blanc dans ma bouche pour me forcer à céder à de fausses allégations.
« Les interrogatoires ont continué pendant 5 mois. Un jour, les coups étaient si violents que j’ai été gravement blessé à la tête (traumatisme cranien), puis, j’ai été à nouveau battu et je suis allé à la clinique. Ils m’ont demandé pourquoi je me plaignais de mes conditions physiques. Ensuite, ils ont arrêté les membres de ma famille.
« Depuis plus de trois mois, je suis maintenu en isolement à Kermanshah dans les pires conditions physiques, je suis constamment insulté et torturé physiquement. A huit reprises j’ai perdu conscience, et j’ai frôlé la mort quand ils m’étouffaient avec un mouchoir. Une autre fois, ils m’ont suspendu au plafond, utilisant des cables étriques pour m’électrifier, m’ont battu et m’ont littéralement attaqué jusqu’à ce que je perde connaissance. J’ai frôlé la mort à plusieurs reprises. Source : Les Militants des droits de l’homme et de la démocratie en Iran