CSDHI – Les autorités judiciaires en Iran continuent à s’opposer à l’hospitalisation de Mme Nargesse Mohammadi. Que cherchent les mollahs ? Sa mort ? Détruire sa volonté de continuer à résister ?
Cette obstruction persiste alors que des neurologues, des psychiatres, des cardiologues, des pneumologues ont tous souligné qu’elle a besoin de soins médicaux spéciaux, et ce, de toute urgence.
Le 1er août, elle a été transférée de la prison d’Evine à l’hôpital de l’ayatollah Taleghani à Téhéran suite à une grave détérioration de son état physique. A ce moment-là, les médecins de cet hôpital avaient insisté pour que Mme Mohammadi soit placée sous une surveillance médicale spéciale. Diagnostic qui a été confirmé par les médecins spécialistes. Elle n’avait pourtant pas hésité à entamer une grève de la faim.
La famille de Mme Mohammadi, qui lui a rendu visite le 29 août à la prison d’Evine, a constaté que cette militante des droits humains n’avait pas été transférée dans un hôpital en dépit de toutes les instructions et les ordres émanant des médecins spécialistes.
Narguesse Mohammadi est une femme courageuse internationalement soutenue, (dont Amnesty international, l’ONU) pour tous les combats qu’elle a menés en faveur des droits humains, et pour avoir pris la parole aux noms des femmes, des mères incarcérées et oubliées de tous…