CSDHI – Taghi Rahmani, le mari de la prisonnière politique Narguesse (Narges) Mohammadi, critique vivement la manière dont le système judiciaire en Iran et les autorités carcérales d’Evine traitent sa femme. Cette dernière souffre de paralysie musculaire et d’embolie pulmonaire.
Narguesse Mohammadi doit suivre un traitement spécial. Cependant le responsable de l’unité de soins de la prison d’Evine en a décidé autrement. D’après son diagnostique à lui, elle n’a pas besoin de traitement. Il se moque des spécialistes qui suivent et soignent depuis des années Narguesse Mohammadi et qui soulignent la nécessité absolue pour elle de prendre des médicaments.
Du coup, après une paralysie musculaire de huit heures, les autorités ont accepté qu’elle soit transportée à l’hôpital Taleghani de Téhéran. On sent bien le sadisme de ces bourreaux. Jouant sur l’espoir d’un soulagement que cela suscite chez la prisonnière, ils n’ont pas autorisé le moindre traitement, juste une auscultation et l’ont ramenée illico en prison. Une torture autant psychologique que physique dont le seul but est de briser sa volonté de résister. Une torture largement utilisée en prison en Iran.