CSDHI – Au bout de seize jours de la grève de la faim, le prisonnier politique Amir Amirgholi en Iran va de plus en plus mal. Il a été condamné à la très lourde peine de 21 ans de prison pour tout ce que les mollahs ont pu inventer en matière de délit :
« insulte au sacré », « insulte au guide suprême », « réunion et entente contre la sécurité nationale », « trouble à l’ordre public via des rassemblements illégaux » et « propagande contre le régime. »
Par sa grève de la faim, il entend protester contre cette lourde peine et le fait d’être détenu avec des prisonniers de droit commun dangereux, au lieu d’être dans la section politique. C’est une méthode bien connue des mollahs pour ajouter aux souffrance des prisonniers politiques, voire pour les éliminer.
Défenseur des droits des enfants, il avait été arrêté par les services de renseignements le 1er décembre 2014 en raison de son soutien à la population de Kobani, dans le nord de la Syrie.
Son père est très inquiet pour sa santé.