CSDHI – Mardi après les exécutions collectives de prisonniers politiques sunnites qui se sont déroulées à la maison d’arrêt tentaculaire de Gohardacht en banlieue de la capitale iranienne, les prisonniers ont protesté de toutes leurs forces.
D’après les informations parvenues d’Iran et relayées par un communiqué du CNRI, les prisonniers sunnites transférés en isolement et qui n’avaient pas encore été exécutés, ont crié des slogans durant de longues minutes dans leurs cellules. Les gardes les ont durement tabassés. Or ces détenus étaient pieds et poings enchainés.
Dans la salle 21 de la section 7, où se trouvent d’autres prisonniers sunnites, les détenus ont entamé une grève de la faim. Une manière de dire que ce sont eux qui restent les maitres de leur destin.
Redoutant un mouvement de protestation général dans la prison et pour tendre un peu plus l’atmosphère, les pasdarans ont fait retentir l’alarme plusieurs fois, annulé la promenade et fermé les portes des sections.
Plusieurs prisonniers politiques sympathisants du CNRI et des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI), opposition démocratique au fascisme religieux, ont été transférés vers des lieux inconnus. Il s’agit notamment de Saleh Kohandel, Mohammad Ali Mansouri et Afchine Baymani.