REUTERS, NATIONS UNIES – L’année dernière, la situation des droits humain en Iran a peu changé, selon une rapporteuse spéciale des Nations Unies, qui a exprimé son indignation face au harcèlement exercé sur les journalistes, ajoutant que les progrès en matière de droits des femmes sont extrêmement lents.
Un jour après avoir soumis son rapport à l’Organisation mondiale, Asma Jahangir, Rapporteuse spéciale sur la situation des droits humain en Iran, a déclaré que la torture était répandue en Iran et que certains étaient emprisonnées juste pour avoir réclamé justice.
Mme Jahangir a dit qu’elle n’avait pas tenté d’évaluer l’impact des sanctions sur les droits humains en Iran dans son rapport parce qu’elle n’avait pas été autorisée à visiter le pays, qui ne reconnaît pas son mandat …
« Le rapport est politiquement motivé, illégitime, rancunier et déshonorant », a déclaré jeudi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères en Iran, Bahram Qassemi, cité par la chaîne de télévision iranienne, IRINN.
L’Iran a dit que les pays occidentaux utilisent la question des droits de l’homme comme un outil politique pour faire pression sur lui.
Source : Reuters, le 26 octobre 2017