Ce matin, des dizaines de milliers d'ouvriers se sont rassemblés pour protester contre le non versement de leurs salaires et les lois anti-ouvrières du régime des mollahs. À Téhéran, les manifestant se sont réunis devant la "Maison de Travail de l'Iran" dans la rue Abou-Raihan. Un mouvement semblable a été organisé dans d'autres villes comme Chiraz, Machad, Semnan, Sari, Arak, Saveh, Kachan, Ghazvine, Qom et Yazd.
Dans la capitale, des dizaines de milliers d'ouvriers se sont rassemblés au petit matin devant la Maison du Travail. Un grand nombre d'entre eux étaient venus d'Islamchahr, de Qom et de Karadj, trois villes proches de la capitale, dans plus d'une centaine de bus pour se joindre à la manifestation. Les Forces de sécurité de l'Etat et d'autres agents ont chargé les ouvriers grévistes et les ont fait monter dans des autobus pour les emmener sur la tombe de Khomeiny où ils ont été forcés d'écouter les discours des autorités du ministère du travail. Les ouvriers ont poursuivi leur protestation en criant des slogans comme « la sécurité de l'emploi est notre droit inaliénable », « Jahromi [le ministre du Travail] t'a pas honte? Démission! », « Ministre incompétent, démission, démission », « Mort à Jahromi » et « On ne se laissera pas humilier ».
Parallèlement aux manifestations de Téhéran, des mouvements semblables se sont déroulés en province comme à Chiraz, Arak, Machad et Yazd. Les ouvriers scandaient : "Il faut pendre le ministre [du Travail] incompétent", « Mort à Jahromi », « Jahromi doit démissionner », et « les ouvriers préfèrent la mort à l'humiliation ».
Mme Maryam Radjavi, Présidente élue de la Résistance iranienne a salué les manifestants et appelé le peuple iranien, particulièrement les jeunes à les soutenir.
Elle a ajouté que les protestations des ouvriers, des étudiants, des femmes et d'autres couches de la société iranienne sont les signes du déclin du régime.
Mme Radjavi a rappelé que le commerce et les relations avec le régime médiéval en Iran n'ont aucune légitimité et ne sont pas justifiées. Elle a appelé toutes les organisations de droits de l'homme et les syndicats dans le monde à condamner les mesures anti-ouvrières du régime et à soutenir les salariés iraniens dans leurs efforts pour obtenir leurs droits élémentaires.
source CNRI