CSDHI – Sur son compte « Soroush » – une application de messagerie locale en Iran – le procureur général adjoint, Abdolsamad Khorramabadi, a annoncé que « Telegram ne sera jamais débloqué ». (Site Tabnak, le 24 juillet 2018)
Le 18 avril, la chaîne Telegram du Guide suprême l’ayatollah Ali Khamenei, a annoncé que ses activités futures cessaient. Il a déclaré : « Afin de protéger l’intérêt national et de briser le monopole de la messagerie Telegram, le site khamanei.ir a cessé son activité sur cette application de messagerie ».
Le site internet a indiqué que Khamenei maintiendrait sa présence sur le cyberespace grâce à des applications de messagerie locales.
Cependant, un grand nombre d’Iraniens ont perdu leur confiance dans les applications de messagerie locale, car ces internautes supposent que leurs activités sont surveillées par l’appareil de sécurité en Iran.
De plus, l’administration de Rohani a annoncé le 18 avril que tous les départements et organisations gouvernementales doivent cesser d’utiliser Telegram car cela leur est interdit de le faire.
En outre, le procureur général adjoint iranien Abdolsamad Khorramabadi a déclaré le 18 avril : « Sur la base des approbations du Conseil suprême du cyberespace, aucune messagerie étrangère en Iran n’est autorisée à fonctionner à moins qu’elle n’accepte ces cinq conditions :
– obtenir l’autorisation des autorités judiciaires ;
– stocker et traiter les données des utilisateurs iraniens à l’intérieur du pays ;
– ne pas transmettre les données aux étrangers et empêcher leur accès aux données ;
– se conformer strictement aux règles et règlements relatifs à la protection de la vie privée des utilisateurs ;
– et désigner un représentant officiel et autorisé pour gérer ses affaires [en Iran] et répondre aux questions des autorités judiciaires à l’intérieur du pays ».
Le Conseil suprême du cyberespace est chargé de s’occuper et d’élaborer des politiques sur le cyberespace en Iran.
La plupart des membres du conseil sont nommés par Khamenei, bien que le président soit le secrétaire du Conseil.
Source : Les droits de l’homme en Iran