CSDHI – L’utilisation de termes tels que le « seuil de pauvreté » et la « pauvreté absolue » est devenue courante en Iran. Et les médias publics fournissent toujours les estimations les plus optimistes.
Les Iraniens, en particulier les groupes les plus défavorisés de la population, paient le prix de la mauvaise gestion de l’économie faite par le régime. Selon le gouvernement, les travailleurs iraniens ont perdu plus de 72 % de leurs capacités économiques. Nous ne parlons plus de pauvreté et de pauvreté absolue, mais de famine absolue.
Un responsable du régime iranien a récemment admis : « Le gouvernement et ses responsables sont confrontés à une population de 60 millions d’habitants, qui sont au bord de la famine absolue. Ce n’est pas une plaisanterie, c’est l’amère vérité. Nous devons prendre cette situation au sérieux ».
Le 15 août, Mohsen Hashemi Rafsanjani, le chef du conseil municipal de Téhéran, a déclaré : « Selon nos estimations, plus d’un tiers de la population est en dessous du seuil de pauvreté et un dixième de la population est dans une pauvreté absolue ».
Source : Les Droits de l’homme en Iran